Ipsen annonce l’autorisation par la FDA de Dysport® (abobotulinumtoxinA) injection dans le traitement de la spasticité des membres inférieurs chez l’enfant âgé de 2 ans et plus

 

Ipsen, groupe pharmaceutique de spécialité international, a annoncé aujourd’hui que les autorités réglementaires américaines (Food and Drug Administration, FDA) ont délivré à Dysport® (abobotulinumtoxinA) injection une autorisation de mise sur le marché dans le traitement de la spasticité des membres inférieurs chez l’enfant âgé de deux ans et plus.

« Cette autorisation aux États-Unis est une étape pour le traitement des enfants âgés de deux ans et plus, atteints de spasticité des membres inférieurs, une maladie qui impacte significativement les enfants, les familles et le personnel soignant. Dysport® est la première et unique toxine botulique autorisée par la FDA dans cette indication » a déclaré Claude Bertrand, Vice-Président Exécutif Recherche et Développement, Chief Scientific Officer, Ipsen. « Dans notre étude pivotale de phase III, la majorité des patients a bénéficié d’une réponse d’une durée de 16 à 22 semaines et parfois davantage. Dysport® est la seule toxine à proposer des doses recommandées autorisées par les autorités réglementaires américaines pour les muscles ciblés. »

Aux États-Unis, Dysport® et tous les produits contenant de la toxine botulique sont accompagnés d’une mise en garde (Boxed Warning) qui stipule que les effets de la toxine botulique peuvent se diffuser depuis la zone d’injection vers d’autres parties du corps, provoquant des symptômes similaires à ceux du botulisme. Ces symptômes, à savoir des difficultés de déglutition et de respiration, peuvent mettre la vie du patient en danger.

« L’autorisation de mise sur le marché de l’abobotulinumtoxinA signifie que, pour la première fois aux États-Unis, les médecins disposent d’une toxine botulique autorisée par la FDA, avec des doses recommandées et des instructions pour l’administration chez des enfants de 2 ans et plus atteints de spasticité des membres inférieurs » a déclaré Mauricio R. Delgado, M.D., Professeur de Neurologie et de Thérapeutique neurologique, Université du Texas, Southwestern Medical Center et Investigateur principal aux États-Unis de l’essai de phase III. « Cette autorisation s’appuie sur les résultats issus d’études internationales conduites sur différents continents. Les résultats publiés dans la revue Pediatrics1 viennent ainsi confirmer que nous avons conduit une étude pivotale dans ce domaine.»

1 En ligne sur http://pediatrics.aappublications.org/content/early/2016/01/24/peds.2015-2830 (en anglais)

 

À propos de l’étude pivotale de Phase III

L’étude d’enregistrement de phase 3 sponsorisée par Ipsen incluait 235 enfants (158 ont reçu Dysport® et 77 ont reçu un placebo, population en intention de traiter) et était multicentrique, en double aveugle, prospective randomisée versus placebo. Elle a été réalisée aux États-Unis, au Mexique, en Pologne, en Turquie et en France.

Les patients ont été randomisés (1:1:1) pour recevoir des injections de Dysport® 10U/kg/jambe, Dysport® 15U/kg/jambe ou de placebo dans les muscles du complexe soléaire-gastrocnémiens. L’étude incluait des patients n’ayant jamais reçu de toxine botulique ou traités au moins six mois avant.

Les résultats de l’étude ont montré une amélioration statistiquement significative de l’évolution moyenne du score de MAS du tonus musculaire des fléchisseurs de la cheville avec les deux doses de Dysport® versus placebo, à la semaine 4 [différence des moyennes des moindres carrés (LS : Least square): -0,5 pour le placebo, -0,9 pour Dysport® 10 U/kg/jambe, et -1,0 pour Dysport® 15 U/kg/jambe (p<0.05)]. Les données à la semaine 12 telles que mesurées par le MAS étaient aussi statistiquement significatives [différence des moyennes des moindres carrés vs. placebo: -0,5 pour le placebo, -0,8 pour Dysport® 10 U/kg/jambe, et -1,0 pour Dysport® 15 U/kg/jambe (p<0.05)]. Les effets indésirables le plus souvent observés (≥10 % des patients dans au moins un des groupes et supérieurs au placebo) chez les patients atteints de spasticité des membres inférieurs ont été respectivement pour Dysport® 10 U/kg, 15 U/kg, 20 U/kg, ou 30 U/kg; et pour le placebo : infections des voies respiratoires supérieures (9%, 20%, 5%, 10%, 13%), rhinopharyngites (9%, 12%,16%, 10%, 5%), syndrome grippal (0%, 10%, 14%, 3%, 8%), pharyngites (5%, 0%,11%, 3%, 8%), toux (7%, 6%, 14%, 10%, 6%), et fièvre (7%, 12%, 8%, 7%, 5%).

Une amélioration statistiquement significative du taux de réponse au traitement mesuré par l’évaluation globale du médecin (PGA) a été observée à la semaine 4 [différence des moyennes des moindres carrés de 0,7 pour le placebo, 1,5 pour Dysport® 10 U/kg/jambe, et 1,5 pour Dysport® 15 U/kg/jambe (p<0.05)]. Les données à la semaine 12 telles que mesurées par le taux de réponse PGA moyen du traitement était aussi statistiquement significatives [différence des moyennes des moindres carrés versus placebo de: 0,4 pour le placebo, 0,8 pour Dysport® 10 U/kg/jambe, et 1,0 pour Dysport® 15 U/kg/jambe (p<0.05)].

Une amélioration statistiquement significative du taux de réponse au traitement mesuré par l’évaluation globale du médecin (PGA) a été observée à la semaine 4 [différence des moyennes des moindres carrés de 0,7 pour le placebo, 1,5 pour Dysport® 10 U/kg/jambe, et 1,5 pour Dysport® 15 U/kg/jambe (p<0.05)]. Les données à la semaine 12 telles que mesurées par le taux de réponse PGA moyen du traitement était aussi statistiquement significatives [différence des moyennes des moindres carrés versus placebo de: 0,4 pour le placebo, 0,8 pour Dysport® 10 U/kg/jambe, et 1,0 pour Dysport® 15 U/kg/jambe (p<0.05)].

La majorité des patients dans l’étude clinique était éligible à une nouvelle injection de Dysport® entre 16 et 22 semaines ; néanmoins, chez certains patients, la durée de la réponse a été plus longue. Le degré et le profil de spasticité du muscle et le bénéfice clinique général au moment de la réinjection peuvent nécessiter de modifier la dose de Dysport® et les muscles à injecter.

 

À propos de Dysport®

Dysport® est une forme injectable de la toxine botulique de type A (BoNT-A) qui est isolée et purifiée de la bactérie Clostridium produisant la BoNT-A. Le produit est fourni sous forme de poudre lyophilisée. Dysport® est approuvé aux États-Unis pour le traitement de la dystonie cervicale (DC) chez l’adulte, de la spasticité des membres supérieurs chez l’adulte et désormais de la spasticité des membres inférieurs chez l’enfant afin d’améliorer la tonicité et la spasticité. Le médicament a été enregistré pour la première fois au Royaume-Uni en 1990 pour d’autres indications ; il est aujourd’hui autorisé dans plus de 80 pays pour huit indications différentes ; il a fait l’objet de plus de 1 300 publications scientifiques.

 

À propos de la spasticité des membres inférieurs chez l’enfant

La spasticité est une pathologie qui se caractérise par une augmentation anormale de la tonicité ou de la raideur musculaire dans un ou plusieurs muscles, pouvant interférer avec les mouvements. La spasticité est généralement due à des lésions des voies nerveuses dans le cerveau ou la moelle épinière, qui contrôlent les mouvements musculaires ; elle peut être associée à une infirmité motrice cérébrale, à une atteinte médullaire, à une sclérose en plaques, à un accident vasculaire cérébral ou à un traumatisme crânien1 .

La spasticité des membres inférieurs implique la spasticité des muscles gastrocnémien et soléaire1,3 Ces muscles sont les extenseurs de la cheville. Ils permettent de soulever le talon du sol en marchant.

Les symptômes de la spasticité peuvent inclure tonicité musculaire, contraction rapide du muscle, exagération des réflexes tendineux et/ou spasmes des muscles. Le degré de spasticité peut varier d’une raideur musculaire modérée à sévère, des spasmes douloureux et incontrôlables des muscles.2

1. National Institute of Neurological Disorders and Stroke. Spasticity Information Page. http://www.ninds.nih.gov/disorders/spasticity/spasticity.htm Accessed June 23, 2016.

2. Centers for Disease Control and Prevention. Prevalence of four developmental disabilities among children aged 8 years — Metropolitan Atlanta Developmental Disabilities Surveillance Program, 1996 and 2000. In: Surveillance Summaries, January 27, 2006. MMWR 2006;55(No. SS-1).

3. KidsHealth.org. Cerebral Palsy. http://kidshealth.org/en/parents/cerebral-palsy.html Accessed May 25, 2016.

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