Cette semaine, lors de l’édition 2019 de la conférence européenne de l’International Society of Pharmacoeconomics and Outcomes Research (ISPOR) organisée à Copenhague, nous aurons le plaisir de partager plusieurs résultats d’études qui contribueront de manière significative à améliorer l’état de santé des patients et permettront de réaliser des économies substantielles dans le traitement de pathologies présentant d’importants besoins non satisfaits. Ces résultats démontrent que l’adoption d’approches novatrices permet non seulement d’appréhender plus rapidement les différents parcours de traitement possibles, mais également d’obtenir des informations qui, outre l’amélioration de l’état de santé des patients, démontreront la valeur de ces différentes options thérapeutiques auprès des organismes payeurs.
La conférence de l’ISPOR accueillera plus de 5 000 leaders mondiaux du secteur de la santé à la recherche de solutions efficaces. L’événement sera l’occasion idéale pour présenter les résultats d’une méta-analyse en réseau (NMA) effectuée sur le carcinome rénal avancé (RCC avancé) ; ainsi que les conclusions d’une étude évaluant l’impact budgétaire de l’utilisation des analogues de la somatostatine à libération prolongée (LA-SSA) dans le traitement de l’acromégalie et des tumeurs neuroendocrine gastro-entéro-pancréatiques (TNE GEP).
Concernant le carcinome du rein, Ipsen considère que le défi clinique induit par l’élargissement rapide de l’offre de traitements a permis de proposer plus de solutions que jamais pour soigner les personnes atteintes d’un RCC avancé. Ce plus grand choix devrait ainsi favoriser de meilleurs résultats pour les patients. Cela dit, face à toutes les options de traitement proposées et sans aucun moyen de les comparer objectivement, les professionnels de santé n’ont pas été aidés, jusqu’à présent, pour prendre la meilleure décision pour leurs patients. Dans le cadre de notre engagement continu à améliorer l’état de santé des personnes atteintes d’un RCC avancé, nous avons cherché à combler cette lacune par le biais d’une méta-analyse en réseau (NMA). Il s’agit d’une méthode reconnue visant à générer des preuves indirectes pour comparer l’efficacité de plusieurs solutions thérapeutiques, afin d’appuyer les décisions de traitement.
Dans le cas de l’acromégalie et des TNE GEP, le défi consistait à évaluer l’impact sur les dépenses de santé des solutions thérapeutiques existantes, chacune étant considérablement différente des autres, compte tenu de la voie d’injection, de la nécessité ou non d’un professionnel de santé pour réaliser l’injection et de l’intervalle posologique. Afin de garantir la fiabilité des résultats, les caractéristiques d’administration des LA-SSA fréquemment utilisés ont également été prises en compte dans l’analyse. Les données d’entrée (y compris les coûts d’acquisition et d’administration des médicaments) s’appuient sur des sources d’information publiques. Cette approche a mis en évidence la possibilité de réaliser des économies substantielles, qui profiteraient à l’ensemble du système de santé et permettraient de viser une meilleure efficacité des soins.
Chez Ipsen, nous travaillons sans relâche afin d’améliorer les soins apportés aux patients et d’obtenir de meilleurs résultats dans le traitement des pathologies présentant d’importants besoins médicaux non satisfaits ; car les personnes qui en souffrent n’ont tout simplement pas le temps d’attendre. Nous nous réjouissons de l’opportunité de débattre de la valeur des soins de santé, au-delà de la maîtrise des coûts et des interventions à court terme, lors de cette édition 2019 de la conférence européenne de l’ISPOR. Nous sommes résolus à poursuivre nos travaux à l’aide de technologies modernes d’exploration des données, qui nous permettront d’innover rapidement et de façon différenciée.